Face à la volonté de certains idéologues français et d' "historiens" révisionnistes algériens ( du FLN)de réécrire l'histoire pour créer une série d'aspects négatifs dans la colonisation,il m'a paru indispensable de publier les témoignages de colonisés démontrant l'inverse.

samedi 20 mars 2010

LA FRANCE COLONIALE C'EST L'EQUITE, LA JUSTICE, LA BONTE, LA TOLERANCE

Les témoignages de musulmans confirment s’il était nécessaire l’état de la Régence barbaresque et ce qu’ils ont pensé de l’œuvre de la France.
Le premier Alî al Masrafi auteur de plusieurs ouvrages en langue arabe écrivit un traité d’histoire générale resté manuscrit et terminé en 1882 dans lequel nous pouvons lire qu’
« Alger a des remparts inexpugnables, un port agrandi ; de nombreux immeubles s’y sont construits de telle sorte que la superficie de la ville a augmenté considérablement. Alger est le Paris de la côte africaine…. . Les français ont élargi les rues pour les véhicules et raccourci les distances qui séparaient les grandes villes : d’Oran à Alger il fallait 10 jours pour le cavalier pressé ; aujourd’hui 16 h suffisent y compris les attentes, les ralentissements et les haltes dans les gares. Le pays était en grande partie fait de déserts et de régions inconnues, de cols franchissant les montagnes, de côtes rudes à gravir. Les français ont aplani le tout et nivelé dépressions et coteaux. Ils se sont emparés de toutes les grandes villes, de toutes les régions, du Mzab à la Kabylie. Leur autorité s’étend sur tous… Sur tout le territoire, l’homme peut marcher seul, à proximité ou loin des villes, qu’il soit militaire ou étranger ; en quelque lieu qu’il se dirige, il trouve subsistance et protection ; il ne rencontre personne qui lui dise : « allons, loin d’ici ! » et cela à cause de l’équité des agents de l’autorité, de l’opportunité des décisions prises et de la fixité des mesures pénales qui s’appliquent indistinctement aux fils, aux pères, aux aïeuls. Le sang est versé à l’endroit même où il a été versé…Il n’est pas d’intercession possible pour le voleur ou l’agresseur, même si c’est un personnage arabe ou européen ; la spoliation des biens, chez eux, est une chose aussi rare que le griffon….Ils ont fait cesser l’arbitraire et l’injustice et empêché les mains criminelles d’accomplir, leurs forfaits. C’est pourquoi la population indigène leur adresse des louanges, car elle se sent sûre dans ses personnes et dans ses biens contre la tyrannie des détenteurs de pouvoir
« Nous avons été témoins de la bonté et de la sollicitude des français à l’égard des meskines musulmans ; ….Les Français n’ont nullement contrecarré la religion des musulmans, pas plus dans la campagne que dans les villes comme ils n’ont montré aucune hostilité à l’égard de celui qui avait changé de religion…Ce qui le prouve, c’est que les français sont ici depuis une cinquantaine d’années et le musulman est resté musulman et le savant, savant …Alger, grâce à Dieu en ce qui concerne les savants musulmans (oulémas), est restée dans la même situation qu’auparavant ; elle ne manque ni de lecteurs distingués ni de jurisconsultes lettrés ni de prédicateurs marquants. Les mosquées sont fréquentées par les étudiants et les écoles sont toujours pleines d’enfants…Acquiers ce que tu veux, mange à ta guise, habille toi à ta volonté, professe l’opinion qui te plaît, construis si tu veux le palais d’Iram aux mille colonnes, mais garde toi de te mal conduire, d’opprimer tes semblables, de voler le bien des autres !…
Les français ont crée de grands centres dans la région de Mascara, comme à l’Oued-Sig et à l’Oued-Habra. Ils ont fait disparaître les jujubiers sauvages aux épines redoutables, les genêts, les tamaris et les arroches-halimes. Ils ont planté des arbres fruitiers dans les endroits où on n’en trouvait pas autrefois ; et ainsi ils ont transformé la région en une oasis verdoyante. Une poire ou une pomme pèse tout près d’une livre ; une grappe de raisin suffit à rassasier deux ou trois personnes à condition toutefois qu’elles ne soient pas trop avides. »

LA FRANCE COLONIALE C'EST LA FIN DE LA CORRUPTION

Le second témoignage provient du dénommé Mohammed Baïram V un tunisien. En 1878 de retour d’Europe et débarquant à Bône, il faisait un crochet jusqu’à Alger et écrivait la relation de ses voyages : « Si l’Algérie a été prise par les Français c’est que Dieu l’avait décrété. Quand Dieu décide de la décadence d’un peuple, on voit alors les mœurs de ses chefs se corrompre ; la corruption s’aggrave et le pouvoir passe entre les mains d’hommes indignes. Dieu provoque la disparition de ce peuple. Ce n’est pas le gouvernement turc central mais les janissaires et les beys qui méritaient une telle leçon : n’étaient-ils pas coupables du crime de tyrannie, n’avaient-ils pas commis les pires exactions, toutes choses qui entraînent les catastrophes les plus graves ? » Il ajoute « On observe encore quelques rebellions, mais les Français impartiaux sont les premiers à reconnaître qu’il faut traiter les indigènes avec plus de justice et leur accorder plus de libertés. Certains vont même plus loin : ils voudraient l’égalité complète avec la France. Dans la métropole beaucoup partagent ces idées ; Napoléon III avait beaucoup fait pour améliorer le sort des indigènes… La population indigène est considérée comme étant placée sous la protection de la France et non comme jouissant des droits de la naturalisation. La demande de naturalisation est libre ( 14) ; beaucoup l’ont demandée, les uns par ambition personnelle, les autres pour se faire bien voir, d’autres enfin pour obtenir des grades élevés dans l’armée… » Il ajoute plus loin que « Les indigènes en général préfèrent la justice française à la justice des cadis ».( Henri Pérès :L’Algérie vue par 2 voyageurs musulmans, in Congrès de la Fédération des Sociétés Savantes d’A.F.N.,Alger 1935.)
Al Masrafî qui a connu le régime précédent avant 1830 a pu en toute objectivité juger la différence entre 2 états dissemblables de son pays à 50 ans d’intervalle et comparer 2 régimes où pour l’un l’exploitation était la règle alors que pour l’autre l’occupation se concevait comme une mission civilisatrice, de mise en valeur, de développement. De par sa situation sociale, classe moyenne, son témoignage et ses appréciations reflètent ce que pensait l’ensemble de la population musulmane sur les français et la colonisation.

Ces témoignages sont la preuve évidente de ce que disait Bugeaud qu’il fallait faire connaître aux algériens « notre bonté et notre justice ».

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MA PROFESSION DE FOI La politique doit être l’action commune , concertée, cohérente exercée par un groupe élu pour mener l’ensemble de la communauté nationale vers un mieux être. Elle ne doit avoir pour objet que le bien commun, l’intérêt de tous. Ce n’est pas et ce ne devrait jamais être cette gesticulation, ce grand spectacle qui consacre tous les mauvais coups licites, pourvu qu’ils amènent ou maintiennent un homme et un groupe au pouvoir. Dans cette recherche effrénée du pouvoir dont il faut s’emparer puis conserver à tout prix, les partis opposés regroupent leurs militants autour d’idéologies mises au service d’ intérêts particuliers et du groupe, n’hésitant pas à faire preuve d’autoritarisme et à désigner des boucs émissaires. La politique est, après la contemplation l’activité la plus noble de la vie disait un politique. Il évoquait sans doute la politique économique authentique vouée au seul service de l’intérêt général, celle qui ne concède pas aux financiers, aux puissants, exigeante en honnêteté qui demande compétence donc savoir et culture pour réussir la régulation économique.